Espace de réflexion et de discussion sur les problèmes liés au contentieux judiciaire de l'indemnisation des victimes et de l'Assurance

mardi 13 octobre 2009

Dura lex, sed Microsoft !

A peine deux années après le lancement à "son de trompe" de Windows Vista, censé révolutionner les chaumières, et alors que les entreprises s'accrochent désespérément à leur Windows XP permettant de continuer à faire "tourner" leurs logiciels professionnels, Microsoft prétend déjà imposer sur le marché son prétendu nouveau système d'exploitation Windows 7...

A part les 300 € que rapportera une nouvelle fois ce programme à Microsoft par machine, on s'interroge vainement sur l'avantage qu'en retirera le consommateur.

Force est de constater que les moutures successives de Windows sont loin d'avoir amélioré la vitesse de lancement de l'ordinateur, toujours aussi lente depuis des décennies, malgré l'augmentation des performances des micro-processeurs, ni le confort d'utilisation de plus en plus pénalisé par des messages de sécurité et de "verrouillages" et des gadgets tous plus inutiles que lassants.

Quant à la publicité de plus en plus omniprésente sur Internet, elle se porte bien merci !

Force est de constater, également, que les applications de base sont toujours restées les mêmes : traitement de texte, tableur, lecteur de sons et d'images, accès à Internet ou messagerie, les utilisateurs n'utilisant généralement qu'une part infime des possibilités de leur ordinateur.

Personne ne râle contre la prise d'otage ainsi faite par Microsoft sur près des 3/4 des ordinateurs de la planète, et chacun accepte allègrement de se faire rançonner en toute impudeur, quasiment avec le sourire.

Le plus fort, est qu'arrive ainsi le moment où votre bon vieux logiciel si utile, ou le fidèle programme DOS qui vous a accompagné dans votre carrière professionnelle depuis tant d'années, aura été "inexplicablement" rendu incompatible avec le nouvel ordinateur que vous achèterez sans méfiance pré-équipé de la dernière version de Windows. "Progrès oblige !" vous rétorquerons ceux qui voudront alors vous vendre à prix d'or la nouvelle suite bureautique de Microsoft...

La candeur du public à accepter de tels procédés est d'autant plus désarmante qu'il existe des systèmes d'exploitation, tels que Linux, accompagnés de suites bureautique complètes, comme Open Office, et de tout ce qu'il faut pour utiliser un ordinateur, totalement gratuits !

Si des bénévoles parviennent à développer un produit aussi performant que Linux, on s'interroge vraiment sur la justification du coût tout à fait exorbitant et scandaleux des licences Microsoft, ce qui va à l'encontre de la démocratisation de l'informatique, et ne peut qu'encourager le piratage.

En principe, si vous achetez très cher un objet quelconque, vous pouvez en profitez jusqu'à la fin de sa durée de vie, le vendre, ou en tirer profit.

Avec un logiciel, que nenni ! En effet, même si vous le payez très cher, vous n'en êtes pas propriétaires, vous n'avez que le bonheur d'être autorisé à l'utiliser dans les limites étroites du "contrat de licence" : le Droit veille...

Vous changez de machine, vous devez changer de logiciel ! Dura lex, sed Microsoft!

C'est ainsi que, bien que dépourvu de tout support tangible et onéreux, le Droit de propriété intellectuel peut couler indéfiniment dans les tuyaux d'Internet, et devient source inépuisable de profit pour un éditeur qui peut s'enrichir en dormant.

Et dire que, dans le même temps, la Jurisprudence réduit le montant des honoraires excessifs...

A trop faire la part belle aux éditeurs, on en oublie le bon sens, à supposer que le consommateur Lambda en ait toujours un.






mercredi 7 octobre 2009

Faut-il supprimer les Juges d'instruction ?

Les Juges d'Instruction ont cela de bien qu'ils sont des Magistrats, c'est à dire des professionnels indépendants et à l'abri de toutes pressions. De plus, leur mission est d'instruire les dossiers, à charge et à décharge.

Bien sûr, leur mission est difficile, puisqu'ils doivent sans cesse démêler le vrai du faux, et préconiser les meilleurs décisions en ce qui concerne le sort de la liberté d'une personne, même si celui-ci est désormais dévolu au JLD.

Bref, le Juge d'Instruction est une personne qui fait un métier difficile et écrasant, avec le risque constant de se tromper. Mais n'est ce pas le risque du métier de Juge, dans la mesure où le Juge d'Instruction est avant tout un "Juge" ?

Peut-être faudrait-il mieux les former, et multiplier leur nombre, afin de leur donner plus de temps pour traiter leurs nombreux dossiers dans les meilleurs conditions ?

Mais, peut-on attendre de leur suppression une meilleure efficacité, une plus grande indépendance dans la recherche de la vérité, et une meilleure sauvegarde des libertés individuelles ?